Présentation

Liant les mots d'Hoffmann à la musique de Schumann, ce spectacle mis en scène, avec costumes et décors, vous propose de vous plonger dans l'univers de ces deux artistes du XIXème siècle, inspirés par les multiples facettes de la Commedia dell'arte.   « C’était ni plus ni moins que les tribulations amoureuses – matière à variations sans fins – de cet excellent Arlecchino et de la douce, déclicieusement mutine Colombina. L’adorable fille du vieux et riche Pantalone avait déjà refusé la main du Chevalier à la tenue d’apparat et celle du savantissime Dottore » Princesse Brambilla, E.T.A. Hoffmann   L’importance de la place de la Commedia dell’arte dans la musique de Schumann, et notamment dans ces deux « carnavals » n’est plus à démontrer. Cependant, peu de gens savent que Schumann a été inspiré par un texte d’un de ses contemporains : Ernst Theodor Amadeus Hoffmann. Ainsi que nous le révèle Liszt, le Carnaval de Vienne de Schumann « pourrait servir d’illustration à la mémoire des aventures burlesques liées au voyages de la Princesse Brimbilla ».   L’orchestration du Carnaval op.9 et du Carnaval de Vienne op.26 de Robert Schumann, deux cycles de petites pièces pour piano, nous permet donc d'interpréter la musique d’un des plus grands compositeurs romantiques pour un ensemble orchestral de chambre.